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Conseil : Comment dire « non » à votre patron lorsque vous ne pouvez vous empêcher de lui dire « oui » ?

Je m’apprêtais à écrire cet article lorsqu’une amie m’a appelé. C’est une directrice des ressources humaines qui a du mal à dire non à son patron, le PDG.

Elle a décrit comment le fait de travailler onze heures par jour et la plupart des week-ends lui coûte physiquement et émotionnellement. Pourtant, malgré cela, elle ne se sent toujours pas à l’aise pour repousser ou dire non aux demandes et exigences de ce dernier.

Reconnaissez-vous cela chez vous ou chez vos collègues ? Même si de nombreuses femmes ont gravi les échelons jusqu’à des postes de direction et mènent des carrières réussies, trop d’entre elles ont encore du mal à dire non.

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Avant de vous proposer quelques suggestions pratiques pour vous défaire de cette habitude, voyons pourquoi dire oui est souvent la position par défaut.

Pourquoi dites-vous oui ?

Parce que c’est facile de dire oui

Au moment où vous vous dites que je n’ai vraiment pas le temps… que je n’ai plus rien de prévu pour le week-end… que vous pouvez sûrement demander à quelqu’un d’autre !… ce mot de trois lettres est en l’air, en route vers l’oreille de votre patron, et il n’y a aucun moyen de le rappeler.

Être apprécié

Levez la main si vous vous considérez comme une personne qui aime les gens. Enfant, nous avons été socialisés à respecter nos aînés, à être polis et prévenants. Certains d’entre nous ont appris que les besoins des autres étaient plus importants que les leurs. Et on nous félicitait lorsque nous répondions aux souhaits des autres.

Pour votre développement professionnel

Vous considérez peut-être chaque demande comme une occasion de développer de nouvelles compétences. On vous a peut-être dit d’améliorer votre profil au travail et d’être plus visible afin d’être pris en considération pour de futures promotions. Dire oui à votre patron est une façon d’y parvenir.

Le besoin d’être indispensable

Vous aimez peut-être secrètement être la personne vers laquelle votre patron se tourne en premier : l’idée qu’il ne pourrait pas survivre sans vous. C’est le signe qu’on vous fait confiance pour faire du bon travail. Et vous vous sentez plus en sécurité si vous pouvez nourrir la conviction que vous êtes indispensable.

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Êtes-vous sensible au syndrome des super-accompagnateurs ?

Si vous avez du mal à dire non, c’est peut-être le signe que vous souffrez du syndrome de l’optimiste – une compulsion à aider les autres, même au prix de la négligence de vos propres besoins. Si c’est votre cas, alors c’est le résultat de croyances profondément ancrées sur la raison pour laquelle vous devez aider tout le monde et pourquoi vos propres besoins n’ont pas d’importance. C’est en déballant ces croyances que vous pourrez apprendre à protéger vos propres limites sans vous sentir coupable. Il s’agit là d’un projet plus vaste, mais pour l’instant, voici quelques tactiques qui vous permettront de trouver le courage de repousser les limites d’une manière respectueuse.

Assertivité

Expliquez ce que vous ressentez. Est-il possible que votre patron ne sache même pas qu’il vous en demande trop ? Si vous n’avez pas communiqué de manière assertive, il ne peut pas le savoir. Si votre patron est une personne raisonnable, expliquez-lui votre situation difficile, rappelez-lui que vous êtes fier de votre travail et que vous voulez être utile. Dites-lui ensuite que le fait d’assumer une telle charge a une incidence sur la qualité de votre travail. En revanche, si votre patron est un tyran, vous devez soit lui tenir tête (voir les conseils ci-dessous), soit reconnaître qu’il est peu probable qu’il change. Il ne vous reste alors que deux possibilités : accepter ou démissionner.

Des solutions infaillibles pour repousser l’adversaire

Écoutez activement leur point de vue : Utilisez ses mots dans votre réponse pour montrer que vous avez compris : je comprends que vous êtes aussi sous pression en ce moment.

Ne vous excusez pas : J’aimerais vous aider mais j’ai un rendez-vous à 18h30 et je dois partir à l’heure. Si nécessaire, répétez votre position (sans vous excuser).

Redirigez la demande : La personne la mieux placée pour vous aider est X.

Gagnez du temps : Je vais d’abord consulter mon agenda, puis je vous recontacterai.

Utilisez des non-verbaux assertifs : Respirez, restez immobile (ne bougez pas, ne secouez pas vos cheveux et n’acquiescez pas), établissez un bon contact visuel et utilisez les silences à votre avantage. Le langage corporel des personnes de statut inférieur aggrave souvent le problème pour ceux qui disent oui trop facilement.

Croyez-y vous-même : Si vous croyez ce que vous dites sans vous sentir coupable, tout sera plus authentique et les autres vous prendront plus au sérieux.

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Si le fait de dire oui à des demandes d’aide peut être bénéfique pour votre carrière ou votre estime de soi à court terme, il est assez clair que la plupart des autres conséquences pour vous sont négatives – c’est vous qui finissez par souffrir. Il pourrait vous être utile de vous rappeler une chose la prochaine fois qu’on vous demandera de l’aide : votre responsabilité ultime n’est pas envers votre patron, votre employeur ou votre équipe, mais envers vous-même… de veiller à vos propres besoins, de protéger vos propres limites et d’affirmer vos droits humains. Car si vous ne faites pas ces choses, qui le fera ?