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Devenir investisseur en bourse, 4 points indispensables pour réussir

L’art subtil de s’en foutre : un guide pour s’affirmer en tant que leader !

Que ce soit à la télévision ou sur les réseaux sociaux,  le discours ambiant de cette époque nous pousse sans cesse à être la meilleure version de nous-même ( plus intelligent, plus riche, plus productif etc.)  et à mettre tous nos défauts et nos problèmes sous le tapis à coup de pensées positives !

« L’art subtil de s’en foutre » est un ouvrage écrit par le blogueur américain Mark Manson. L’ouvrage propose une alternative au développement personnel. Son but : nous aider à devenir nous-même en faisant le tri entre ce à quoi on choisit d’accorder de l’importance et ce à quoi on devrait accorder une attention plus négligeable. Dans ce livre Mark Manson nous montre que tout ne se passe pas toujours comme prévu et qu’il faut faire avec !  

Si vous en avez marre de tous ces articles qui vous promettent la recette du succès et qui prônent des messages selon lesquels une vie heureuse est une vie dépourvue de difficultés et d’obstacles, ces lignes pourraient vous intéresser. Nous puisons de cet ouvrage 4 leçons qui pourront vous permettre de vous affirmer en tant qu’ entrepreneur ou leader. 

C’est quoi l’art de s’en foutre selon Mark Manson ? 

D’entrée de jeu, il convient de clarifier le sens du mot “s’en foutre” dans le contexte de l’auteur. Mark propose les trois “subtilités” suivantes pour expliquer ce que “s’en foutre” signifie pour lui :

Subtilié 1 : “S’en foutre” ne signifie pas être indifférent, mais plutôt être à l’aise avec le sentiment d’être différent.

En fait, s’en foutre n’existe pas. On est obligé de s’en faire pour quelque chose.  A entendre s’en foutre,  on s’imagine une personne imperturbable que rien n’atteint, mais ce n’est pas de cela dont l’auteur veut parler car généralement ces gens feignent l’indifférence et sont peu sûre d’elles.

En fait, on ne peut pas  « s’en foutre” de tout. Mais on peut « s’en foutre” de tout ce que nous considérons ne pas être important et nous mobiliser pour ce qui compte vraiment à nos yeux. La vraie question à se poser c’est :  A quoi choisit-on de tenir ?  

Subtilité 2 : Pour “S’en foutre ” de l’adversité, il faut donner de l’importance à quelque chose de plus important que l’adversité.

Identifier ce qui a de l’importance et fait sens à nos yeux est capital. Sans cela, on va “galérer” pour des choses qui n’en valent pas la peine.

Si on se retrouve à se préoccuper d’un tas de choses sans intérêt comme la nouvelle photo de profil de notre ex sur les réseaux sociaux , la vitesse à laquelle les piles de la télécommande se vident, il y a de fortes chance qu’il ne se passe pas grand chose de fun dans notre vie, et il n’y à que nous que ca regarde. 

Prenons le temps d’identifier ce qui à réellement de l’importance et du sens pour nous parce qu’ à défaut, on risque de se prendre la tête pour des choses qui n’en valent pas la peine. 

Subtilité 3 : Qu’on s’en rende compte ou pas, on choisit toujours de tenir à une chose plutôt qu’à une autre.

Quand on est jeune, tout nous semble super important. On s’inquiète de tout et de tout le monde, on se soucie  de ce que les autres racontent à ton sujet. Mais avec le temps, on réalise progressivement que ce genre de choses n’ont pas d’impact sur notre vie. 

On devient plus sélectif, on apprend à tenir uniquement à ce qui en vaut la peine. Si notre force physique décline à l’approche de la cinquantaine, notre identité, elle, se consolide. On sait qui on est et on s’accepte comme ça, y compris dans nos aspects les moins reluisants. C’est cela qu’on appelle la maturité. La maturité arrive lorsqu’on apprend à tenir à seulement ce qui en vaut la peine. 

Les 4  leçons à tirer de l’ouvrage

Leçon N0 1 : Le bonheur ne réside pas dans la quête du positif

En développement personnel, on nous incite à nous fixer des objectifs pour se sentir mieux, meilleur et plus heureux…. C’est parfois préjudiciable !

Nous sommes dans un monde qui nous incite à vouloir toujours plus, du fait de la société de consommation, des modèles de réussite que nous voyons au cinéma, dans les médias… Tout est bon pour nous vendre la formule du succès en réveillant le désir d’en vouloir toujours plus. 

Cependant, en cherchant à vouloir toujours plus, on crée également un sentiment de manque. Par exemple, la personne qui veut augmenter sa confiance en elle se voit contrainte constamment de prouver qu’elle a confiance en elle. Or, en ayant ce besoin de prouver sa confiance en elle, elle renforce ce sentiment de manque qui l’empêche d’être heureux. 

Cette quête du  positif devient une expérience négative car elle ne fait ressortir qu’une chose : ce que l’on a pas, ou ce que l’on n’est pas. Et cela nous rend malheureux.

C’est grâce à cela que la société de consommation nous fait croire qu’elle peut nous aider aller mieux. Il faut se méfier de cette vision du bonheur qui n’est en fait que du marketing plutôt qu’une recette du bonheur.

Leçon N0 2 : Il y a une mine d’or dans l’inconfort

L’insatisfaction et le sentiment de mal être font partie intégrante de la nature humaine. La souffrance n’est pas un bug de l’évolution qu’il faudrait combattre à tout prix, elle est le moyen par excellence  de la nature pour nous motiver à changer et à évoluer. Si on est rempli d’insatisfaction et de doute, c’est parce que cet état nous force à innover pour survivre. 

La prochaine fois que vous vous sentirez mal, demandez-vous si cet inconfort ne serait pas un outil pour vous secouer et vous faire aller de l’avant ?  

Vous venez de vous faire virer, mais est ce que ce n’est pas ça qui va enfin vous faire prendre vos responsabilités afin de lancer la start-up dont vous parlez à tout le monde ? 

Le confort est l’ennemi du progrès. 

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Malheureusement, on a trop souvent tendance à croire en une motivation qui nous permet de tout atteindre simplement et rapidement. C’est un mythe !

D’ailleurs on peut mettre ça en relation avec la volonté de toujours se nourrir d’expériences positives et à fuir les émotions négatives. En cherchant toujours à vivre des expériences positives, on finit cependant par échouer. Pourquoi ? Parce que la souffrance est partie intégrante de l’existence humaine et il est quasiment impossible de vivre sans rencontrer des difficultés ni se sentir mal à certains moments. Seulement, il faut faire avec sinon on ne vit pas du tout. Ainsi, il est primordial de savoir accepter les expériences négatives plutôt que de les fuir.  La transpiration, la peur avant de parler en public, le sentiment de mal-être au moment où l’on annonce quelque chose de difficile… Tout cela, on peut en tirer profit !

Leçon N0 3 : Déterminez vos propres valeurs 

La société d’aujourd’hui fixe sa propre norme de réussite et ce qui est important : obtenir son diplôme, son permis, sa voiture, gagner de l’argent, voyager, acheter une belle maison, se marier, avoir des enfants….

On court donc à la quête de ces modèles de réussite qui nous sont dictés par l’extérieur sans forcément se poser la question de ce qui est vraiment important pour nous. Quelles sont nos valeurs ?

Nous avons tous tendance à nous comparer aux autres. Et bien sûr, c’est souvent à celui qui a la plus grosse voiture, la plus grande maison ou le plus grand succès. 

L’auteur nous raconte ainsi l’histoire de Mustaine, un musicien célèbre qui au début de sa carrière a été évincé de son groupe de rock.  Cet évènement l’a traumatisé et a éveillé en lui une rage féroce de prouver à son ancien groupe à quel point ils avaient tort de le renvoyer. 

Mustaine a fondé l’un des plus célèbres groupes et réalisé plusieurs millions de ventes. Bien que Mustaine ait atteint le succès et des millions de fans, il se considérait toujours comme un échec. Pourquoi? A cause de ses valeurs. 

Sa fortune ne signifiait rien car dans sa tête, il était toujours celui renvoyé par son ancien groupe. Dans une moindre mesure, cela se passe chaque jour dans nos vies. On peut avoir la richesse, mais se sentir tout aussi sans valeur. Car on se mesure à l’autre qui est plus riche.  Si vous voulez devenir plus heureux, il vous faudra modifier vos valeurs ainsi que vos critères de mesure de votre échec ou réussite.

Leçon N0 4 : La mort est la boussole de notre existence

Le livre se conclut par une idée forte : nous ne sommes prêts à vivre que lorsque nous sommes prêts à mourir ! Quand on prend conscience de notre vulnérabilité, on réalise que certaines choses sont beaucoup moins importantes qu’elles n’y paraissent.  Les choses qui comptent prennent alors le dessus.

L’auteur nous dit qu’il a vraiment commencé à vivre après qu’il ait vu l’un de ses amis mourir. Et c’est à partir de ce moment qu’il s’est décidé à vivre la vie qu’il souhaite car la mort est une destination certaine pour tout un chacun. 

Aussi, il nous dit que l’acceptation de cette réalité doit nous pousser à nous poser une question essentielle à savoir: “Qu’allons nous laisser derrière nous ?”. Cela nous pousse à considérer vraiment la raison de notre vie et à faire en sorte que le monde autour de nous soit changé après notre passage. En fait, la mort devrait davantage être perçue comme une boussole qui nous aide à faire le tri sur ce qui est important plus que nous comme une menace.

On ne contrôle pas toujours ce qui survient. Mais on contrôle toujours le regard que l’on porte sur ce qui nous arrive et la façon dont on y réagit. Si vous vous faites cambrioler, ce n’est pas votre faute. Mais, vous êtes responsable quant à l’attitude à adopter face à cet incident. Vous avez le choix de porter plainte, ou de ne pas le faire, de vous  lamenter ou d’aller de l’avant, de sécuriser votre maison etc.

Il en va de votre propre responsabilité de réagir de la manière la plus saine qu’il soit face aux événements difficiles. Il faut comprendre que tout cela nous appartient : personne ne va nous prendre en main, et nous faire aller mieux sur le long terme. Non. Le monde continue d’avancer. Et c’est à vous de prendre vos responsabilités !

Grâce à ses nombreuses histoires personnelles et anecdotes, l’auteur Mark Manson nous fait comprendre une chose: le développement personnel peut parfois être non sens. Par ailleurs, il faut accepter parfois les choses telles qu’elles sont car tout ira de travers parfois. C’est un livre qui va en contresens de la pensée conventionnelle et vous permettra de voir votre vie sous un nouvel angle.
Reference : Mark Manson, L’Art subtil de s’en foutre / https://amzn.to/2Zj7nam