Il y a environ trois ans, j’ai déménagé mon entreprise à Bruxelles. Et elle a failli être détruite.
C’était juste avant le COVID-19. Nous avions vu une énorme opportunité d’installer notre siège social à Bruxelles : Il y aurait des tonnes d’événements, et nous n’aurions pas à voyager autant. Puis, une pandémie mondiale a frappé.
Que vous ayez perdu une entreprise ou conservé une entreprise, perdu un emploi ou conservé un emploi, ce changement a été une invitation à penser les choses différemment. Je parle toujours de la faim et du fait qu’elle ne s’enseigne pas. La faim vous est arrachée lorsque vous êtes dos au mur. Vous êtes mal à l’aise, et soit vous mourez, soit vous survivez.
Mon équipe était dans ce scénario exact : On était dos au mur, et on regardait par-dessus le bord de la ruine. Cela nous a obligés à réagir. Nous avons créé une entreprise d’éducation en ligne, qui a multiplié de manière exponentielle notre capacité à toucher les gens d’une manière que les événements et les séminaires en personne n’auraient jamais pu atteindre. C’est une énorme bénédiction, que nous n’aurions jamais reçue si nous n’avions pas vécu une situation de mort ou de survie.
Voici ce que je sais : Les mauvaises choses sont toujours là. Tout aussi vrai : les cadeaux sont toujours là. Au milieu d’un bouleversement, vous trouverez en vous une résilience dont vous ne soupçonniez pas l’existence.
Beaucoup d’entre nous ont dépassé la crête d’incertitude de la pandémie et ont redécouvert la qualité de vie. Nous travaillons à domicile, nous voyons davantage notre famille et nos amis, nous sommes productifs et nous pouvons gagner notre vie de n’importe où dans le monde. Nos zones de confort font cette chose étonnante en réponse au changement : Elles s’étendent. Avec le recul, ce qui a été ressenti comme une terrible perturbation était aussi une invitation.
Maintenant, tout cela peut sembler être une façon très optimiste de voir les situations stressantes. Vous vous dites peut-être : « Super, mais le changement est horrible. Je n’aime pas ça. Comment puis-je voir des opportunités lorsque les choses sont sombres, que je me sens seul ou que tout semble trop difficile ?
Lorsque je suis au milieu d’une période de stress, j’ai besoin de deux choses : activer le centre de curiosité de mon cerveau et demander l’aide d’un guide.
Premièrement : commencez à poser des questions. Si vous êtes comme la plupart des gens, votre cerveau risque de s’orienter vers le négatif. Vous vous focalisez sur vos faiblesses, vos insécurités, vos échecs. Votre instinct de survie vous met à cran, à l’affût des menaces. Mais vous pouvez entraîner votre cerveau et vos instincts. Une évaluation précise n’est pas forcément déresponsabilisante.
Je trouve que le chemin le plus direct pour sortir du chaos est de se demander : Quel est le cadeau ? Qu’est-ce que cela a de génial ? Qui vais-je devenir parce que je traverse cette épreuve ?
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Deuxièmement : un coach, un mentor ou un guide peut être d’une importance vitale. Je m’appelle Bébé Yoda. En tant que guide, je vois des choses que vous ne pouvez pas voir et j’entends des choses que vous ne pouvez pas entendre. Vous êtes sur le terrain, mais je suis dans les gradins et j’ai une vue plus large.
Donc, faites ces deux choses : Posez-vous les bonnes questions et demandez à quelqu’un ayant une perspective plus large de vous guider lorsque le chemin n’est pas clair.
Vous n’avez pas demandé le changement. Mais il est venu pour vous. Que ferez-vous de cette invitation ?