Le début de l’année 2024 n’a pas été clément pour les géants du luxe du CAC 40. LVMH, Hermès et Kering, des noms synonymes de prestige et de réussite économique, ont vu leurs actions chuter de manière significative, reflétant une période d’incertitude pour l’industrie du luxe.
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LVMH et ses confrères ont subi une baisse de 3% à 7% de leurs valeurs boursières dès les premiers jours de janvier, par rapport à la fin de l’année 2023. Hermès, cependant, a démontré une résilience remarquable, se démarquant par une performance supérieure à celle du CAC 40 l’année précédente.
Les analystes attribuent cette tendance à un ralentissement prévu de l’activité des marques de luxe, qui ont connu des années de croissance exceptionnelle. Kering, en particulier, semble être le plus touché, avec une prévision de baisse de chiffre d’affaires d’environ 10% pour le premier trimestre de 2024.
Cette baisse est principalement due aux ventes décevantes de Gucci, en particulier en Asie-Pacifique, où la marque prévoit une réduction de près de 20% de son chiffre d’affaires au 31 mars.
La situation de Gucci est d’autant plus préoccupante qu’elle suit une année 2023 difficile, marquée par une baisse de 6% des ventes, passant sous le seuil des 10 milliards d’euros. En réponse à ces défis, Kering a entrepris une réorganisation de la direction de Gucci, espérant ainsi redresser la barre et relancer la marque.
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Ces informations soulignent les défis auxquels sont confrontés les géants du luxe dans un contexte économique mondial incertain. Les mois à venir seront déterminants pour ces maisons de luxe, qui devront naviguer avec prudence et innovation pour maintenir leur position dominante sur le marché mondial du luxe.