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Le tourisme en Afrique : quel avenir ?

Le tourisme en Afrique : quel avenir ?

Chutes d’eau, faunes emblématiques, forêts impressionnantes, récifs coralliens, sans oublier les plages reposantes et immaculées, voilà quelques merveilles de l’Afrique. Elles sont aussi magnifiques qu’inestimables. Pourtant, plusieurs pays nonobstant leurs ressources peinent à faire décoller le secteur touristique. Cela entraîne des interrogations quant à l’avenir du tourisme en Afrique.

La réalité du tourisme en Afrique 

Le tourisme est le secteur le plus important sur le plan mondial, mais également celui qui se développe le plus vite. En 2011, le nombre de touristes ayant visité l’Afrique a augmenté de plus de 100 %. Les recettes obtenues des excursions, des séjours à l’hôtel et autres ont généré plusieurs milliards selon les rapports. Favorisant le boost du développement économique de l’Afrique.

En effet, des emplois furent créé, ce qui a eu pour conséquence directe la réduction du taux de chômage et celui de la délinquance. L’implantation de nouvelles infrastructures s’est faite sentir. Par ailleurs, selon certaines études notamment celles présentées par M. Rifai, le nombre de touristes ne cesse de s’accroître au fil des années. De manière plus précise, le tourisme africain a permis de sortir près de 8 millions de personnes du chômage.

Il faut dire qu’en plus ce taux connaît une augmentation importante d’année en année. Cependant, cette expansion du tourisme ne concerne qu’une partie des pays africains comme la Gambie dont le tourisme représente 16 % du Produit interne brut (PIB), le Cap-Vert dont il constitue les 30 %, et l’île Maurice (50 %). Cela n’est pas le cas de l’Afrique centrale, de l’est, du nord et de l’ouest.

En somme, le tourisme est en plein essor dans certains pays d’Afrique. Cela lui permet de dépasser le Moyen-Orient. Cependant, si certains pays réussissent, la majorité stagne encore retardant l’accroissement du tourisme sur l’ensemble du continent. De nombreux problèmes sont liés à cette fuite des touristes internationaux.

Les obstacles du tourisme en Afrique

Contrairement à ce que vous devez probablement penser, l’Afrique détient une part minime en ce qui concerne l’arrivée des touristes étrangers. En 2011, plus de 980 millions d’étrangers se sont déplacés. Pourtant, l’Afrique n’a enregistré que 50 millions de ce nombre. L’année suivante, ce taux a encore connu une baisse.

Une raison de la réticence de certains est la perception négative qu’ils ont de la sécurité en Afrique. L’insuffisance de réseaux routiers, ferroviaires et le transport aérien assez coûteux empêchent le développement du secteur du tourisme. Selon les études réalisées, les billets d’avion pour effectuer le vol vers l’Afrique subsaharienne sont coûteux. En effet, ils sont plus chers d’environ 30 % pour les voyages nolisés et de 50 % pour les séjours comparables.

Un tarif qui forcément n’encourage pas les étrangers au continent à opter pour les pays africains de façon naturelle. En dehors de cela, le faible taux d’arrivée des touristes pourraient être compensé par celui des voyageurs africains. Malheureusement, il a été remarqué que les voyages interrégionaux ne sont pas très fréquents. Cela est principalement dû à l’absence des liaisons aériennes nationales et intrarégionales, limitant l’accès à des destinations à l’interne. Les vols intrarégionales sont quelque peu onéreux pour un Africain lambda qui souhaite faire du tourisme.

Enfin, une autre cause du retard du secteur touristique en Afrique est le manque d’investissement. Cet état de chose se note aussi bien de la part des entreprises privées que du gouvernement.

L’expansion du tourisme pourrait être effective sur l’ensemble du continent

L’Afrique regorge de ressources incroyables. Il est tout aussi possible de vivre des expériences inédites sur ce continent. Vous pourriez faire du trekking à proximité des gorilles au Rwanda ou faire des balades en ayant conscience de la présence des guépards en Zambie.

Vous pouvez aussi contempler la faune de la réserve naturelle de Maputo ou aller à la découverte des lions se reposant dans les arbres en Ouganda. À tous les coups, l’Afrique procure des frissons aux touristes. Il est donc primordial pour les Africains, de préserver et gérer au mieux ce patrimoine.

En outre, pour vendre un produit, il est indispensable de bien le connaître. Il en va de même pour le tourisme. Les Africains doivent donc mieux appréhender leurs propres ressources que les touristes étrangers. Il serait donc préférable de réduire les frais de transport, afin de motiver les touristes africains. De ce fait, le développement du tourisme interrégional représenterait un véritable atout.

En dehors de cette solution, des approches plus innovantes constitueraient un atout de taille pour développer le tourisme africain. Le safari traditionnel attire les touristes, mais il devient assez connu. L’idéal serait donc d’aller au-delà de celui-ci et d’ajouter d’autres aventures tout aussi frissonnantes. Cela ne manquera pas d’attiser la curiosité de potentiels touristes. Il faudra donc miser sur la créativité et l’originalité.

Le tourisme de nature permet d’observer les gorilles qui sont relativement nombreux soit 700 environ dans les montagnes. Les touristes étant fascinés par ces espèces, les pays comme la République Démocratique du Congo, le Rwanda et l’Ouganda ont réduit les coûts pour favoriser le tourisme des gorilles.

Cela a permis de doubler les recettes obtenues, malgré la crise et l’instabilité politique qui les affectaient il y a 9 années. Une innovation serait de reprendre et d’améliorer le tourisme des gorilles. Le marketing via les réseaux sociaux devrait permettre de toucher un plus grand nombre de personnes et d’augmenter l’arrivée des internationaux en Afrique.

Les arrivées sur le continent africain ont atteint la barre de 1 milliard. Il est donc tout à fait possible que le tourisme ait un grand avenir en Afrique. Toutefois, un travail concret et pertinent devrait être fait dans ce sens. Une bonne avancée consisterait à faire connaître ses attractions tout en proposant des approches innovantes.

Le développement des infrastructures et la jouissance d’une sécurité et d’une stabilité politique seraient également un bon point de démarrage. Cette hypothèse est confirmée d’autant que le tourisme qui était faible en Afrique de l’Est a connu une légère hausse au Rwanda. Il pourrait donc doubler ses chiffres et passer de 50 millions de touristes à 234 millions en 2030 selon les estimations.

Le tourisme en Afrique a un avenir certain mais un travail et pas des moindres, doit être fait, par les acteurs à divers niveaux.