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Une révolution industrielle est en cours – Que devrait faire l’Afrique et sa diaspora ?

La peur balaie la terre. De nombreuses entreprises s’effondrent. D’énormes fortunes se battissent. Dans certains pays les consommateurs paniqués stockent du papier toilette, de la nourriture et parfois même des armes. La réaction des gouvernements est incohérente et inefficace. Les commerces ordinaires s’arrêtent, les investisseurs ne peuvent trouver aucun actif sûr. Le factionnalisme politique s’intensifie. Nôtre monde s’écroule.

Il ne fait aucun doute que notre monde sera différent après la pandémie du Covid-19. Cette pandémie pourrait bien conduire à la révolution la plus importante depuis l’avènement d’Internet.

Vous vous souvenez de la crise financière de 2008? Eh bien, sachez que la prochaine crise financière a déjà commencé, elle a commencé quand les pays du monde entier ont mis à l’arrêt leur économie pour empêcher une propagation massive du COVID-19. Croyez-moi, cette crise s’annonce plus dévastatrice que la précédente tant sur le point de vue économique, social que politique.

Les envois de fonds des diasporas vers les pays d’Afrique sub-saharienne ont atteint 49 milliards de dollars en 2019.

Nous n’avons pas besoin de vous rappeler que ces mesures de confinement prises par la plupart des gouvernements ont un impact sans précédent sur tous les secteurs de l’économie ! Ici nous allons nous intéresser à un aspect en particulier qui concerne les diasporas; l’envoi de fonds. Aussi surprenant que ça puisse paraître, la crise en Occident sera aussi ressentie comme un gros coup de ralentissement pour l’Afrique. Les envois de fonds des diasporas vers les pays d’Afrique sub-saharienne ont atteint 49 milliards de dollars en 2019, selon une note de la Banque mondiale (BM). Des flux en hausse de 50% depuis 2010. Sans parler des transferts informels, par définition plus difficiles à mesurer, mais qui pourrait représenter entre 35% et 75% des flux comptabilisés. Selon l’auteur de ce rapport:

Les envois de fonds sont en passe de devenir la principale source de financement extérieur des pays en développement »

Dilip Ratha

La Banque mondiale prévoit que d’ici cinq ans, les envois de fonds par les diasporas vers leurs pays respectifs dépasseront l’aide étrangère et l’investissement étranger direct combinés, reflétant dans quelle mesure les flux financiers mondiaux ont été remodelés par la migration.

Cette interruption de transfert de fonds représente un coup dur pour l’Afrique et une fois le confinement terminé, il faudra patienter entre 15 à 24 mois avant de retrouver le flux d’avant Covid-19.

Des jours difficiles sont donc à prévoir pour le continent africain et pourtant dans l’obscurité à venir, se trouve également une opportunité inouïe pour l’Afrique de poser les bases d’une économie rayonnante. Il ne s’agit plus d’attendre que les gouvernements soient les principaux acteurs de ce changement. C’est au Citoyen Africain de se retrousser les manches. S’il le fait sans plus attendre, croyez-moi, son avenir sera brillant. D’autant qu’avec la révolution industrielle 4 (RI4) et le nouveau mouvement « consommons africain », les opportunités d’affaires prometteuses sont nombreuses.

Quelques opportunités à considérer

FinTech

Comme vous l’avez vu plus haut la diaspora africaine envoie 49 milliards de dollars US vers l’Afrique annuellement. Ces transferts se font à l’aide de plateformes et services offerts par des sociétés non africaines. Il est évident que l’entrepreneur africain qui mettra en place un système de transfert d’argent intercontinental et internationale, devrait voir son investissement lui rapporter des millions voir bien plus. Il en existe quelques-unes déjà présentes mais celles-ci n’ont pas encore verrouillé le marché.

Le marché de la FinTech ne se limite pas au transfert d’argent pour l’Afrique. Il existe une multitude d’autres secteurs prometteurs comme les banques en ligne et autres qui peuvent être d’un intérêt considérable pour l’Afrique. Les businessmen panafricains pourraient y trouver une solution pour contrer le franc CFA.

Une autre opportunité serait le marché de la cryptocurrency. Ce secteur en pleine expansion dans tous les pays du monde, est un marché prometteur pour les entrepreneurs africains. Le Bitcoin a d’une certaine manière démontré à tous le potentiel du marché. Imaginez l’impact que pourrait avoir une crypto-monnaie africaine acceptée sur tout le continent et les retombées économiques.

AgroBusiness

Alors que l’Afrique détient plus de 60% des terres arables du monde, la part du continent dans la production agricole mondiale reste faible. De vastes étendues de terres ne sont pas cultivées et la productivité est plus faible que dans la plupart des autres pays du monde.  Néanmoins, l’agriculture est essentielle pour la majorité des économies africaines et représente au moins 15% du PIB de la région. En outre, environ les deux tiers de la population africaine sont employés dans le secteur, la grande majorité travaillant dans de petites exploitations agricoles qui produisent actuellement environ 90% de la production totale.

Les experts ont appelé les gouvernements africains à croître les investissements dans l’agriculture, y compris dans les infrastructures, tout en soutenant également le développement de l’agro-business. Ces changements pourraient aider le secteur à jouer un rôle véritablement transformateur en soutenant, à long terme, le développement économique de l’Afrique.

En 2019, la facture des importations alimentaires de l’Afrique subsaharienne (ASS) se chiffrent à 48,7 milliards $, soit 3,8 % de plus qu’en 2018 (46,9 milliards $).

C’est ce qu’indique l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans son dernier rapport « Perspectives de l’alimentation ».

La progression des importations en ASS(Afrique subsaharienne ) serait tirée principalement par les céréales et dans une moindre mesure par le poisson.

Le montant consacré aux céréales est passé de 15,1 milliards $ à 17,5 milliards $ en 2019, soit 36% de l’enveloppe totale.

Pour sa part, la valeur des importations de poissons a atteint 4,8 milliards $ contre 4,4 milliards $ en 2018.

Les autres articles comme la viande, le lait, le sucre, les légumes ou les oléagineux ont une stabilité du montant de leurs importations, selon la FAO.

Pour rappel, l’Afrique subsaharienne représente le troisième importateur régional de blé, derrière l’Asie du Sud-Est et l’Afrique du Nord, et le premier importateur régional de riz.

Vous voyez où je veux en venir ?

Médical

La crise mondiale du Covid-19 a montré les limites de chaque pays, petites et grandes nations, non seulement en terme de réactivité et préparation, mais aussi en terme de gestion et de souveraineté économique. Ne s’arrêtant pas là, cette crise a également démontré les risques que courent les nations africaines à se fier à l’OMS pour son système de santé. Les problèmes du continent ne s’arrêtent pas là. Il est également infesté par les trafiquants et contrebandiers indiens et chinois qui représentent une vraie menace pour la santé du peuple africain. La question que l’on se pose est donc « l’Africain peut-il faire face à la gangrène médicale asiatique? » et la réponse sans aucun doute est ; OUIIII!!

Fleur d’ hibiscus

La faune africaine offrent une variété de produits qui sont indispensables à production des médicaments que l’africain n’est d’ailleurs pas le seul à consommer. Pourtant, rares sont les médicaments conçues sur place. La médecine traditionnelle a fait ses preuves depuis des millénaires, le contexte Covid19 nous apprend que nous devons désormais nous soigner de la manière la plus naturelle possible et éventuellement, changer notre manière de consommer. Ceci est donc un secteur a exploiter, un secteur prometteur qui offre une étendue intarissable d’opportunités et qui ne demande pas spécialement un montant astronomique pour se démarrer.

Conclusion

Ce ne sont ici que quelques cas. Il existe bien plus d’opportunités que celle que nous avons mentionné.

Informez vous

Trivmph vous invite à faire des recherches sur le secteur que vous avez choisi. Un nombre d’organisations travaillent à faciliter le retour de la diaspora et celles ci peuvent également répondre à certaines de vos questions.

Organisez vous

Partir vers une nouvelle vie ne se fait pas du jour au lendemain, bien que certains puissent se le permettre. Il vous ici avoir un plan bien défini et en plan B tout aussi solide.

Lancez vous

L’hésitation a pour résultat très souvent, la non réalisation d’un plan. Une fois vôtre plan fini et l’organisation prête, lancez vous. Ne restez pas coincé sur les planches théoriques et allez sur le terrain. Commettez des erreurs sur le terrain. Améliorez vous sur le terrain.